Auguste Herbin
1882 - 1960

Portrait d'Auguste Herbin

Cubiste dès 1909, participant à l’exposition historique de la Section d’or en 1912, cofondateur en 1931 avec Vantongerloo de l’association « Abstraction-Création » dont le siège est installé chez Herbin lui-même 26, boulevard Masséna, et qui réunissait l’éphémère groupe « Cercle et Carré » regroupant la plupart des artistes abstraits, ce militant de l’abstraction pure devra attendre l’après-guerre pour être connu du grand public en présentant sa première exposition personnelle galerie Denise René en 1946. D’autres suivront en 1952, 1954 (peintures), 1953-1954 et 1960 (catalogue, texte Jean Cassou).

Son principe de peinture abstraite sur lequel repose toute sa plastique est analysé dans son ouvrage L’Art non figuratif non objectif (galerie Lydia Conti, 1949). À un répertoire de formes géométriques, cercles, carrés, rectangles, losanges et triangles multiples s’ajoute celui de couleurs vives et contrastées qui doit beaucoup à la théorie des couleurs de Goethe, choisies en fonction de leur pouvoir symbolique. Son art tout de pureté et de dépouillement va exercer une grande influence sur la jeune génération d’abstraits d’après-guerre, tout particulièrement celle de l’abstraction géométrique.

Un des fondateurs du Salon des réalités nouvelles, il y expose annuellement de 1946 à sa mort. Il fut membre du comité directeur jusqu’en 1955.

“ À un répertoire de formes géométriques, cercles, carrés, rectangles, losanges et triangles multiples s’ajoute celui de couleurs vives et contrastées qui doit beaucoup à la théorie des couleurs de Goethe, choisies en fonction de leur pouvoir symbolique. Son art tout de pureté et de dépouillement va exercer une grande influence sur la jeune génération d’abstraits d’après-guerre, tout particulièrement celle de l’abstraction géométrique. ”

Parmi les expositions collectives, nous citerons « Tendances de l’art abstrait » galerie Denise René en 1948, qui présente en 1950 « Quelques aspects de l’art d’aujourd’hui ». En 1951 la galerie organise « Klar Form – Vingt artistes de l’École de Paris », exposition présentée dans les pays scandinaves et en Belgique à laquelle il participe. En 1952 il figure encore chez Denise René à Paris, « Douze tapisseries inédites » exécutées par les ateliers Tabard à Aubusson, avec Kandinsky, Léger, Magnelli, Le Corbusier, Arp, Dewasne, Deyrolle, Pillet, Mortensen, S. Taeuber-Arp et Vasarely, et à « Diagonale ».

Il est de tous les groupes présentés par Denise René à l’étranger: à Hambourg en 1953, à Liège APIAW avec Bloc, Dewasne, Deyrolle, Mortensen, Poliakoff, Vasarely en 1954, à Rio de Janeiro en 1955, à Rouen « Art 1955 », Documenta de Kassel en 1955, à Grenoble « Dix ans de Peinture française 1945-1955 » en 1959, à Leverkusen Musée, International Sezession 1956, Charleroi « L’art du xxie siècle » en 1958. À Paris « Hommage à Léon Degand » en 1958.

Nu, 1954
Huile sur toile
92 x 73 cm
Père et mère, 1943
Huile sur toile
92 x 73 cm

En 1959 la galerie Simone Heller montre une première rétrospective après Bruxelles, palais des Beaux-Arts en 1956, et Fribourg en 1958.

Autres expositions personnelles en 1958, galerie Henri Bénézit.

1972, « Herbin ». Galerie Denise René Paris. Catalogue, texte J. Lassaigne.

Rétrospectives musée Cambrai, 1980, et Vitry-sur-Seine, œuvres de 1905-1960. Catalogues.

Musées notamment à Paris, musée national d’Art moderne, Le Cateau-Cambrésis (salle Herbin, musée Matisse), Grenoble.

  • Peissi, « Hommage à Herbin », texte de l’allocution prononcée le 28 avril 1952 au cours d’un cycle de conférences organisé par l’Atelier d’art abstrait 44, rue de Rennes. Éditions Hofer, Paris 1952. « Témoignage pour l’art abstrait ». Éditions Art d’Aujourd’hui, Paris 1952.
  • Massat, Auguste Herbin. Collection Prisme, Paris 1953.

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